Quels débouchés ?
Le parcours RISE forme des chefs de projets en développement ou en prévention lorsqu’une dimension « risque environnemental » est présente, des experts capables de dialoguer, et produire un rapport d’analyse, en équipes pluridisciplinaires sur le risque environnemental et sa gouvernance.
Dans toutes les organisations, privées ou publiques, l’environnement et les risques font appel à des compétences et des professionnels de multiples disciplines. Chacun porte un regard différent qu’il est habituellement difficile de synthétiser.
L’objectif du M2 RISE est de former des personnes qui jouent un rôle d’interface entre ces différents regards, sont capables de les comprendre et d’en délivrer le contenu à des décideurs.
Le M2 est encore trop jeune pour recevoir les retours sur le taux d’emploi, mais les stages et les ateliers sont révélateurs des domaines accessibles à nos diplômés.
Types d’emplois
RISE forme des cadres et des chargés de mission qui peuvent apporter une lumière économique et juridique à ces métiers. Les types d’emplois accessibles sont :
- Chargé de missions, d’études, de recherche
- Conseiller en management environnemental, Éco-conseiller
- Ingénieur environnement, consultant indépendant, agent de développement
- Animateur ou coordinateur autour de projets en
Types d’employeurs
- Ministères, Conseils régionaux ou généraux, Structures Intercommunales, Mairies...
- Institutionels : Agence régionale de santé, Canal de Provence, CNR, DREAL, DDT, EPTB, ONF, ONEMA......
- Parcs/Reserves Naturels, CREN...
- Bureaux d’études, cabinets d’expertises ou de conseil : BURGEAP, enviroconsult, i care environment, ISOLEA, PREVENTEO, SAFEGE, SOLUCOM...
- Recherche : CNRS, INRA, IRSTEA...
- Grandes sociétés : Aéroports, Bluestar Silicones, CASINO (GreenYellow), EDF, TOTAL, NATIXIS…
- Associatif : AVSF, CODATU...
Selon le Ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer :
L’économie verte est considérée comme un levier de croissance pour l’emploi, avec le développement d’activités existantes ou l’apparition de nouvelles activités. Les emplois dans le domaine de l’environnement sont en hausse, les métiers « verts » - dont la finalité et les compétences mises en œuvre contribuent à prévenir, maîtriser, corriger les impacts négatifs et dommages sur l’environnement - suscitent de plus en plus d’intérêt.
Les données & publications du Ministère sur le marché du travail des métiers environnementaux.
Selon Studyrama :
Le secteur de l’environnement et du développement durable n’a jamais autant recruté et devrait poursuivre sur cette dynamique dans les années à venir. D’après les statistiques du ministère de l’Environnement, 136 000 emplois sont directement liés à la protection de l’environnement et la valorisation du développement durable. Par ailleurs, on compte près de 4 millions d’emplois « verdissants », c’est-à-dire tous les métiers qui s’exercent dans d’autres secteurs de l’économie (bâtiment, santé, assurances, transports, marketing, tourisme, énergie, chimie, industrie...) mais qui font appel à des compétences spécifiques en matière d’environnement.
Contrairement aux idées reçues, les métiers de l’environnement ne recrutent pas seulement des profils scientifiques. Et seule une minorité, 1%, est liée à la nature (gestion des parcs naturels, de la forêt, des rivières...).